Machine à laver Oran - 0554 26 30 05

Ah le Ravin de la Vierge !
On y allait souvent, chaque weekend, copains copines ...
Qu'il pleuve, qu'il vente ou qu'il tempête, nous marchions
à pied tout en chantant ou en chahutant !
Avant d'accéder au ravin, nous devions forcément passer par les vergers du Frère Clément, et de ses belles clémentines ...
Quelques sirupeuses paroles adressées à l'encontre du
gardien des lieux, nous permettaient de remplir nos sacs de
randonneurs, de juteuses clémentines douces et mûres ...

Pour vous détendre, durant vos vacances ou vos weekend, une petite virée au Village de vacances les Andalouses ! Personnel qualifié, sympa et accueillant ...

Un proche que j’ai envoyé m’acheter quelques pièces pour terminer la réparation de la machine à laver sur laquelle j’étais dessus depuis un moment déjà, revient tout effaré, dans tous ses états, sur le point de craquer ! Il faut dire que le pauvre, est déjà un peu zinzin, mais, chez nous, même une personne saine d’esprit a du mal à supporter ces hittistes qui n’ont rien à faire d’autres que de passer leurs journées à fixer leurs regards morbides sur tout ce qui bouge …

- Pourquoi me regardent-ils tous ainsi ? Ai-je une tache quelque part ? Même le mulet de la charrette là-bas au coin, ne cessait de me regarder. Je crois qu’il lisait dans mes pensées.

Je pense tout bas

- Allah Yachafik

Nous habitons un très beau pays mais, certains de ses habitants sont si vils, si mesquins, si inhumains, si …

Il y a quelques mois, je me suis rendu à l’Aéroport accueillir une amie d’enfance. Après le passage obligé de la sécurité, je me dirige vers le bureau d’accueil le plus proche, me renseigner au sujet des arrivées. Dès l’entrée de ce hall, je sens des regards pesants provenant de toute l’assistance assise à contempler tout ce qui se meut.

Sous d’autres cieux, vous avez beau essayer de croiser le regard des autres, capter leur attention, rien à faire. Tous regardent au loin, indifférents à tout … Personne ne prête attention à vous, ne vous contemple.

Ici ? Vous êtes une bête curieuse, tous vous épient.

Toujours à l’Aéroport, la fois dernière en entrant, exprès je me suis dirigé jusqu’au … devinez où ? Eh bien ils ne m’ont pas lâché !!! Ils n’ont dévié brusquement leur sale tronche, que lorsque j’ai commencé en avance, à me déboutonner avant d’arriver au WC.

Ensuite j’ai pris un café et me suis amusé, à mon tour, à observer les observateurs. Ils sont tous là, à scruter tout ce qui bouge, surtout ceux qui s’apprêtent à entrer dans l’enceinte. Leur tête va de l’entrée du nouveau vers sa destination finale … Mince, toutes les têtes font un brusque écart à gauche ! Que se passe-t-il ? Ils viennent de rater les nouveaux venus ! Encore le même manège … Tous, à suivre la famille qui vient d’entrer jusqu’à ce que chacun trouve une chaise.

Et ainsi de suite … Continuellement, sans arrêt !

Des années auparavant, je me suis rendu chez une cliente étrangère. Je n’ai trouvé que sa femme de ménage. Je me mets au travail en attendant que la cliente revienne du marché. Quelques instants après, j’entends des voix affolées …

La pauvre dame en entrant chez elle, crie à tue-tête en s’adressant à sa femme de ménage :

Mais qu’ont-ils à me regarder ainsi tous, ces gens-là ? N’ont-ils jamais vu une femme ?

Ensuite elle m’aperçoit dans sa cuisine.

- Ah, Monsieur Réda, vous êtes là ? Excusez-moi, de vous accueillir ainsi.

- Que se passe-t-il ?

- Partout des groupes d’hommes adossés aux murs. J’avais beau détourner les yeux, rien à faire ! Quand j’évitais les yeux de certains je tombais sur les yeux des autres. N’ont-ils rien à faire ?

- Je ne peux, hélas, que convenir. Je ne le sais que trop !

- A cause de leurs regards pervers, je suis tombée dans la rigole pleine d’eau sale, noirâtre et crasseuse ...

Ils en ont profité pour s’esclaffer, les cons !

Certains, n’ont vraiment rien à offrir ! Rien du tout … Ni astuces, ni informations, ni idées fructueuses … et encore moins de l‘amitié ! Ils ne sont même pas fichus de vous offrir un sourire. Non, vous n’aurez droit qu’à un rictus de la part de ces égoïstes ! Ces parasites n’existent et ne subsistent que dans l’agressivité gratuite, sans raisons apparentes.

Ils n’excellent que dans l’insulte et le dénigrement !

Quand vous essayez de les suivre et de comprendre leur frivole point de vue, pour s’en sortir, ils vous balancent du n’importe quoi qui vous déroute d’avantage, et vous laisse perplexe au point de commencer à douter de vos capacités intellectuelles …

Après une petite enquête sur eux, vous vous rendez compte qu’ils n’ont pas aimé votre page, ni vos publications, et jamais un seul de vos commentaires aussi subtiles soient-ils.

Ces frustrés, anonymes dans leur vie de tous les jours, et, cachés dans le virtuel derrière un pseudo, pour se rehausser, eux qui végètent dans l’ombre au ras du sol, éprouvent le besoin de vous rabaisser.

Au fil du temps, vous remarquerez que les jaloux frustrés ont tous la même méthode !

Ils commencent par s’introduire insidieusement dans vos partages, attendent patiemment la faille ou le moment propice, pour vous envoyer une petite bille qui s’agrandit au fil des posts, jusqu’à devenir un boulet et réservent la grosse artillerie pour la fin.

Autrement dit, ils distillent leur venin à petites gouttes, après telle ou telle série de commentaires, et réservent la grosse dose à la fin pour le coup fatal.

Ces énergumènes sont à surveiller de très près !

Khouch … khouch … khouch

Durant toute la réparation de la machine à laver dans ce débarras rempli de brics à bracs, situé à l’autre bout du jardin, j’entends ce drôle de bruit continuellement :

Khouch … Khouch … Khouch …

Parfois un peu plus fort et d’autres fois presque silencieusement.

Khouch … Khouch … Khou

Quand je tends l’oreille et que je m’approche de l’endroit, les frottements s’estompent, pour reprendre de plus belle dès que je m’en éloigne …

ch … Khouch … Khouch

Agacé par cette torture chinoise, j’appelle ma cliente.

- Madaaame !

Quelques instants après …

- M’avez-vous appelée ?

- C’est quoi ce bruit, s’il vous plait ?

- Chuuut, laissez-moi entendre

- Khouch …Kh

- Pas de panique ! C’est juste un rat …

- Hein quoi ? Vous rigolez ?

- Si, si je suis sérieuse. C’est l’heure de son repas.

- ?!???

- Attendez-moi je reviens dans un instant.

- ?!!?

Je pense tout bas : Décidément, dans mes interventions à domicile, je vois de toutes les couleurs ! Une de plus ! Quelques instants après, elle revient chargée d’une boite pleine de restes, et pose le tout sous une vieille armoire de l’époque coloniale …

- Alors, qu’a-t-elle ma machine ?

- Beeen …mezel …Ce bruit … Ce rat comme vous dîtes m’ont perturbé !

- Oui, je vous comprends …

- Attendez, êtes-vous sûre que c’est un rat ?

- Ouiiii, c’est un gros !

- Je comprends qu’il soit si gros avec tout ce que vous lui donnez à manger. C’est bien la première fois de ma vie, que je rencontre une personne qui nourrit un rat !!! Et aussi gracieusement !

- Eh ben oui, on en apprend tous les jours.

- Mais pourquoi le nourrissez-vous ? Vous devez vraiment aimer les rats. Remarquez, beaucoup aiment et apprivoisent les hamsters, les souris blanches, mais les gros rats d’égout ?!!? … J’avoue que c’est rare !

- Je le fais sinon, il boufferait toute l’armoire. J’y tiens !!! Il a près d’un siècle et demi, ce meuble rustique …

- Aaaah !

Tout bas je commence à regretter et m’en veux de l’avoir prise pour une timbrée. Après tout, elle n’a peut être, pas tout à fait tort … Ben oui, je viens de faire une découverte fort intéressante.

Une autre fois, chez une autre cliente qui habite en banlieue, sur son lave-linge qui refuse catégoriquement de fonctionner, j’ai dû mettre ma main sous le programmateur afin de vérifier si tous les contacts électriques sont en place. Mes doigts rencontrent une éponge molle coincée entre les fils. J’appelle de suite la cliente pour lui signifier où se trouve son problème.

- Franchement Madame, dîtes-moi … Que fait cette éponge sous le programmateur ? vous avez essayé de laver l’intérieur de la machine ?

- Oui, il m’arrive souvent de le faire mais juste à l’extérieur ! Là, vous me surprenez ! Laissez-moi vérifier ?!

Tournant le dos à la dame et pendant que je cherche dans ma sacoche une pince, elle introduit sa main délicatement entre les circuits (prise enlevée bien sûr !), et lentement pour ne rien casser, retire ce qui, au toucher semble être une éponge …

Soudain, je sens un truc lancé au-dessus de ma tête suivi d’un hurlement de la femme, qui s’empresse de rejoindre son salon …

C’est une souris électrocutée !

Il y a quelques mois, pendant que j’étais en train de faire les cents pas dans mon atelier en attendant le passage du client qui devait me récupérer à 9 :30, un gros rat, un peu lourdaud, de la taille d’un lapereau a eu la mauvaise idée, et l’imprudence de passer entre mes jambes. Irrité devant cet affront, je lui donne un coup de pied si violent qu’il fut projeté à un mètre du sol et quitte l’atelier telle une fusée à la vitesse du son. A cet instant précis, et par un hasard extraordinaire, une grosse voiture, toutes vitres baissées, musique à fort volume, conduite par une jeune « fille à papa » tambourinant de ses mains le tableau de bord tout en dansant comme une écervelée, croise la trajectoire du bolide qui traverse la vitre baissée de la banquette passager, percute le volant, et atterrit sur une partie des cuisses dénudées de la danseuse … La jeune fille n’a eu que le temps de voir un Objet Volant Non Identifié traverser le salon de son véhicule. Elle aurait continué son chemin en dansant si elle n’avait pas senti le poids et la texture veloutée de la chose. Elle penche ses yeux et remarque le museau du gros rat. Subitement, elle se met à hurler, quitte son véhicule brutalement en courant en sens inverse, abandonnant sa voiture, son sac à main et ses portables. Si ce n’est l’intervention de quelques voisins pensant à une agression, elle aurait continué son chemin en courant et en hurlant jusqu’à chez elle. Après que l’intrus fut enfin trouvé étourdi sur le sol, écarté et terrassé par quelques coups de balais, la fille finit par accepter à contre-cœur de reprendre le volant et libérer le bouchon de circulation qu’elle avait créé ou plutôt que j’avais indirectement provoqué.

Naturellement je me suis gardé de leur dire que ce gros rongeur a décollé de mon atelier sous une forte pression de mon pied. Sans quoi, j’aurais eu droit à une série de remarques désobligeantes …

Ce qui n’empêche que vous, vous allez profiter de cette tournure inattendue pour me tanguer une avalanche de toutes sortes de réflexions !!!

Aïe …